Quand on enquête sur une mystérieuse disparition d’enfant et qu’on souffre d’amnésie infantile, c’est un peu comme fouiller dans son propre jardin. À mesure que l’enquête avance, Jaro lève le voile sur son passé obscur et découvre avec stupeur le lien qui l’unit à l’enfant disparu. Au point de se demander : « Et si c’était mon frère de sang ? » 

Dorénavant, la double quête de Jaro prendra des allures inattendues dans le monde occulte et inavoué de l’autisme. 

Ce polar fait aussi le portrait d’une société qui entretient une peur bleue de l’autisme jusque dans ses propres institutions. Une peur causée par les stigmates d’un passé encore présent, vu son incapacité à déceler un visage humain sur l’expression autiste.