Les romans d'Anne Hébert, on l'a souvent signalé ont jusqu'à ce jour été relativement négligés par la critique littéraire québécoise, contrairement à l'oeuvre poétique qui, elle, a déjà fait l'objet de nombreuses analyses.  Maurice Emond par cette étude consacrée aux trois premiers romans d'Anne Hébert, vient remédier à cette situation de brillante façon.

Cette recherche en profondeur s'articule autour de trois grand objets d'analyse: une symbolique du noir et du blanc, une dialectique de l'eau et du feu, et, enfin, une poétique du regard.

Après avoir parcouru ces pages, non aura immanquablement envie de revenir à l'oeuvre elle-même.  Un critique qui ramène ainsi ses lecteurs à un univers qu'ils croyaient pourtant familier n'a-t-il atteint son plus noble objectif?