Cinq ans après avoir terminé la rédaction de l'Autruche célestre la vie de l'auteure prenait une tournure inattendue et...douloureuse.  L'autruche, désormais incapable de faire appel à son sens de l'autodérision salvateur, sombrait dans un profond creux existentiel.  Ses enfants, devenus de jeunes adultes, se retrouvaient subitement avec une maman qu'ils ne reconnaissaient plus et dont la seule activité se résumait à pleurer en regardant le plafond.  Tour à tour, ils l'ont dorlotée et traitée aux petits oignons, et puis, tout doucement, les plumes ont repoussé.  L'autruche a eu amplement le temps, durant cette période"hors service", de faire la paix avec son karma, de réapprendre l'autodérision et, surtout, de renouer avec son alliée la plus chère, l'inconscience.  Voici dont l'autre remplumée, un bien drôle d'oiseau, cinq ans plus tard!