Avec une brusque décision, il prit la main de Sophie et la porta à ses lèvres. C'était une main légère et chaude, une main d'enfant. Il la reposa au bord du lit délicatement et balbutia : - Je voudrais... Il faudrait.. Il faut absolument que vous veniez vivre à Kachtanovka ! " Sophie, la belle révolutionnaire parisienne, est devenue la barynia, épouse de Nicolas Ozareff, qu'elle a suivi en Russie. Isolée dans l'immense domaine familial, cette républicaine rebelle et raffinée doit s'accoutumer aux mœurs étranges d'un pays sauvage, mais aussi aux éclats d'un beau-père égoïste, jaloux et tyrannique. Sa nature généreuse la pousse même à aider Nikita, jeune serf, à sortir de sa condition. Dans cette Russie bousculée par le vent passionné des révolutions, La barynia, deuxième volet de La lumière des justes, est un fascinant voyage au cœur des tourments de l'âme slave.